Un film belge grand prix du 8 e festival des 24 courts

mardi 19 avril 2011 – Moncé-en-Belin

Le vainqueur du Grand Prix du 8 e festival des 24 courts 2011 est… Tabu de Victor Cohen et Jean-Jacques Collette. Les organisateurs, Claude Saussereau et Francis Penez sont satisfaits. Malgré les températures estivales, les séances de projection du dimanche ont été bien fréquentées. Dès 9 h 30, la salle du Val’Rhonne a été occupée par une centaine de cinéphiles passionnés.

 

Le jury, présidé par Philippe Mahon, a également eu un coup de coeur pour Mémoires d’une jeune fille dérangée de Katia Marciano. Le prix du jury est allé à Esto es un revolver de Pablo Gonzalez. Le public a, quant à lui, arrêté son choix sur Petite musique de chambre de Aki Yamamoto. La réalisatrice était présente et a pu recevoir son trophée directement des mains de deux jeunes spectatrices.

Le prix d’interprétation masculine a été attribué au trio d’acteurs de Planter des rêves de Pa Carpentier. Il s’agit de deux enfants qui jouent avec Michel Crémadès qui a présidé le festival des 24 courts en 2010. Enfin, Salomé Gaudin a obtenu le prix d’interprétation féminine pour son rôle étonnant dans 3e B 4e gauche de Stéphanie Vasseur.

Palmarès des films d’animation projetés salle Les Cinéastes, vendredi soir. In scale de Marina Moshkova, grand prix d’animation ; Ego Sum Petrus de Julien Dexant, coup de coeur du jury ; In scale de Marina Moshkova, grand prix association Les croisettes ; Cueillette stellaire, production Lissa, coup de coeur jury Les Croisettes.

Le palmarès du samedi salle Epidaure à Bouloire. Les ventres vides de Julien Guetta, prix du scénario ; Jesusito de mi vida de Pérez Miranda et Hollywood terrorist de Smith-Jason Matthew, prix au film des mots.

Une journée dans la salle obscure, ce dimanche

dimanche 17 avril 2011 – Moncé-en-Belin

 

La sélection officielle du 8 e festival des 24 courts sera projetée aujourd’hui, dès 9 h 30, au centre socioculturel Le Val’Rhonne. Dix-huit films de 3 à 30 minutes seront présentés en trois séances. La seconde aura lieu à 11 h 10 et la troisième à 14 h.

 

Quatre des oeuvres présentées sont étrangères, l’une belge, deux américaines et une espagnole. Scénario, prestation d’acteur, qualité de l’image ou du son, tout est fait pour attirer l’attention du public et du jury présidé par l’acteur Michel Nahon.

Ce dernier choisira ses coups de coeur à partir de 16 h 20 lors d’une ultime séance de projection de cinq courts métrages. La remise des prix est programmée à 17 h 30.

L’atelier théâtre participe au festival Les 24 courts

samedi 16 avril 2011 – Challes

Depuis vendredi et jusqu’à dimanche soir, la 8 e édition du festival de courts-métrages Les 24 courts se tient à Bouloire. 18 courts-métrages sont diffusés et 5 hors compétition.

 

Ce festival est proposé par l’association Au film des mots, présidée par le directeur de l’école de Challes Claude Saussereau. Elle a pour objectifs de développer la diffusion de courts-métrages dans la Sarthe. Elle propose des projections de court-métrages, des séances de concert de musique de film, des débats avec les réalisateurs et les équipes de tournage.

Samedi, l’atelier théâtre challois participera au festival off. En effet, les Scoubidous « interviendront pour la lecture du scénario primé, samedi, à 20 h, à l’épidaure de Bouloire », indique Yannick Livet, le responsable de l’atelier théâtre. C’est le film Les ventres vides de Julien Guetta, dont le scénario a été primé, qui sera projeté et suivi d’un débat avec l’auteur.

Le palmarès sera décerné par un jury présidé cette année par le comédien Philippe Nahon. Pour lui, le court-métrage « peut donner à de jeunes réalisateurs l’occasion de pouvoir exprimer leur univers cinématographique et dans la narration et dans la réalisation d’un scénario. Et puis, faut les aider les jeunes. Vive le cinéma », indique-t-il.

8e Festival Les 24 Courts : « La seule différence, c’est le minutage »

LE MAINE LIBRE Le Mans

Avec 50 films projetés sur 3 jours en trois lieux différents, une sélection de qualité, un président de jury riche d’une filmographie impressionnante, « Les 24 Courts » aura plus que jamais la faveur des amateurs du genre.

 

Philippe Nahon parle du bon cinéma comme du mauvais, sans langue de bois, et sa passion du métier de comédien, chevillée à des choix judicieux qui, de 1962 (Le Doulos de Jean-Pierre Melville) à nos jours, l’ont conduit à travailler avec les plus grands réalisateurs, il la résume sans ambiguïté : « J’aime pas travailler avec des cons ! »

Président du 8e Festival orchestré par les bénévoles de l’association Au Film des Mots, Philippe Nahon est en revanche tout aussi précis dans sa vision du court-métrage : « Il faut aider les jeunes réalisateurs ! Un court-métrage, cela leur donne l’occasion d’exprimer leur univers cinématographique dans la narration ou la réalisation d’un scénario. Leur talent est souvent appuyé, et c’est heureux pour l’efficacité, par des équipes techniques ou des comédiens qui ont fait leurs preuves sur des longs métrages. »

Le concernant : « qu’il soit long ou court, mon travail est le même. La seule différence, c’est le minutage ! » Philippe Nahon avoue découvrir le festival sarthois « avec joie ». Il sera bon juge et partie : « Pour me donner envie de participer à un court, il me faut trois critères : un scénario « béton », une chute qui vous cloue au sol, un personnage auquel je crois. Si c’est bon, je fonce… j’en ai déjà quelques-uns à mon actif. Vive le cinéma ! »

Patrick HOFT

Le festival des 24 courts tisse sa toile dans le monde

 

OUEST-FRANCE – Moncé-en-Belin – mercredi 13 avril 2011

 

Trois questions à… Francis Penez, co-organisateur du festival des 24 courts, qui a lieu tout le week-end.

Comment est né le festival de courts métrages ?
L’idée est venue en 2003 dans la tête de deux cinéastes amateurs éclairés : Claude Sussereau et Francis Penez. Nous étions alors partenaires dans l’association Au film des mots. Nous avons reçu une trentaine de courts métrages et retenu 24 oeuvres en compétition sur le seul site du Val’Rhonne à Moncé-en-Belin. Il y avait autant de documentaires que d’animations et de fictions.

Comment a évolué le festival ?
L’arrivée d’internet dans l’organisation du festival a fait exploser le nombre des candidatures et la qualité des films. Les documentaires se sont faits plus rares et les fictions plus créatives. Des vedettes du grand écran se sont lancées dans cette particularité du 7 e art. Le festival des 24 courts s’est enrichi rapidement. Nous avons créé un festival off à Bouloire où les lycéens ont réfléchi sur les scénarios des films. Il y a trois ans, la MJC Prévert au Mans s’est réservé la catégorie animation.

Comment est organisé ce 8e rendez-vous ?
Cette année, avec Claude, nous avons visionné 250 films qui durent de 1 à 30 minutes, dont des étrangers, qui sont de plus en plus nombreux. Le festival des 24 courts est désormais international. 51 films seront projetés, 26 seront en compétition, dont un belge, un américain, deux espagnols et un italien.