LE MAINE LIBRE Le Mans
Avec 50 films projetés sur 3 jours en trois lieux différents, une sélection de qualité, un président de jury riche d’une filmographie impressionnante, « Les 24 Courts » aura plus que jamais la faveur des amateurs du genre.
Philippe Nahon parle du bon cinéma comme du mauvais, sans langue de bois, et sa passion du métier de comédien, chevillée à des choix judicieux qui, de 1962 (Le Doulos de Jean-Pierre Melville) à nos jours, l’ont conduit à travailler avec les plus grands réalisateurs, il la résume sans ambiguïté : « J’aime pas travailler avec des cons ! »
Président du 8e Festival orchestré par les bénévoles de l’association Au Film des Mots, Philippe Nahon est en revanche tout aussi précis dans sa vision du court-métrage : « Il faut aider les jeunes réalisateurs ! Un court-métrage, cela leur donne l’occasion d’exprimer leur univers cinématographique dans la narration ou la réalisation d’un scénario. Leur talent est souvent appuyé, et c’est heureux pour l’efficacité, par des équipes techniques ou des comédiens qui ont fait leurs preuves sur des longs métrages. »
Le concernant : « qu’il soit long ou court, mon travail est le même. La seule différence, c’est le minutage ! » Philippe Nahon avoue découvrir le festival sarthois « avec joie ». Il sera bon juge et partie : « Pour me donner envie de participer à un court, il me faut trois critères : un scénario « béton », une chute qui vous cloue au sol, un personnage auquel je crois. Si c’est bon, je fonce… j’en ai déjà quelques-uns à mon actif. Vive le cinéma ! »
Patrick HOFT