Le festival des 24 courts tisse sa toile dans le monde

 

OUEST-FRANCE – Moncé-en-Belin – mercredi 13 avril 2011

 

Trois questions à… Francis Penez, co-organisateur du festival des 24 courts, qui a lieu tout le week-end.

Comment est né le festival de courts métrages ?
L’idée est venue en 2003 dans la tête de deux cinéastes amateurs éclairés : Claude Sussereau et Francis Penez. Nous étions alors partenaires dans l’association Au film des mots. Nous avons reçu une trentaine de courts métrages et retenu 24 oeuvres en compétition sur le seul site du Val’Rhonne à Moncé-en-Belin. Il y avait autant de documentaires que d’animations et de fictions.

Comment a évolué le festival ?
L’arrivée d’internet dans l’organisation du festival a fait exploser le nombre des candidatures et la qualité des films. Les documentaires se sont faits plus rares et les fictions plus créatives. Des vedettes du grand écran se sont lancées dans cette particularité du 7 e art. Le festival des 24 courts s’est enrichi rapidement. Nous avons créé un festival off à Bouloire où les lycéens ont réfléchi sur les scénarios des films. Il y a trois ans, la MJC Prévert au Mans s’est réservé la catégorie animation.

Comment est organisé ce 8e rendez-vous ?
Cette année, avec Claude, nous avons visionné 250 films qui durent de 1 à 30 minutes, dont des étrangers, qui sont de plus en plus nombreux. Le festival des 24 courts est désormais international. 51 films seront projetés, 26 seront en compétition, dont un belge, un américain, deux espagnols et un italien.

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