Philippe Nahon

Président du jury
de la 8e édition

Sa vision du court-métrage

« Un court métrage, cela peut donner à de jeunes réalisateurs l’occasion de pouvoir exprimer leur univers cinématographique et dans la narration et dans la réalisation d’un scénario.

Il est techniquement -et heureusement pour l’efficacité-, soutenu par une équipe qui a déjà fait ses preuves sur des longs métrages (assistant, chef op, directeur photo, électros, machinos, régie).
En ce qui me concerne, qu’il soit long ou court, mon travail est le même. La seule différence c’est  le minutage.
Pour me donner envie de participer à un court, il me faut trois critères : un scénario » béton », une chute qui vous cloue au sol, un personnage auquel je crois. Si c’est bon, je fonce… j’en ai déjà quelques uns à mon actif.
Et puis, faut les aider les jeunes.

Vive le cinéma ! « 

Philippe Nahon

Filmographie ( succinte )

1er rôle à l’écran en 1961 dans le Doulos de Jean-Pierre Melville il poursuit sa carrière dans des films engagés tels que Les Camisards en 1970 ou Le Pull-over rouge en 1979.

Il interprète de nombreux rôles de prolétaires comme dans Les anges gardiens en 1995, Les Visiteurs 2 Les couloirs du temps en 1997 ou encore Le poulpe en 1998.

Il joue autant le policier dans La haine ou bien le salaud dans Sauve-moi en 1999.

Les réalisateurs français de la nouvelle génération l’apprécient : Gaspard Noé, Mathieu Kassovitz, Jacques Audiard pour Un héros très discret, Christophe Gans pour Le pacte des loups ou encore Fabrice du Welz dans Calvaire.

En 2005, il est à l’affiche de Doo Wop de David Lanzman, un road movie parisien, dans Virgil de Mabrouk El Mechri. De policier, il devient criminel dans MR-73 d’Olivier Marchal. Cette même année, il fait du doublage, il est la voix du seigneur Arnold dans Chasseurs de dragons.

En 2006 , il joue dans Eldorado de Bouli Lanners, sélectionné lors de la 40ème édition de la Quinzaine des réalisateurs. En 2008, il revient sur les écrans dans le drame psychologique La Saison des orphelins de David Tardé. En 2009, il est le Professeur Schneider qui inaugure la randonnée tourmentée dans le fantastique Humains et affirme encore son goût pour un cinéma torturé et sauvage avec le film gore Lady Blood.

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